Fin du siège 💥
Ce jour là, le 9 octobre 1793, après deux mois de siège, l’Armée des Alpes envoyée par la Convention Nationale vient à bout de la résistance des lyonnais.
📌 Depuis la proclamation de la République le 22 septembre 1792 et l’exécution de Louis XVI le 21 janvier 1793, l’agitation était à son comble en France, tant à l’extérieur chez les monarchies européennes qu’à l’intérieur du pays entre les différentes factions révolutionnaires et vis à vis des royalistes.
📌 Alors que certaines régions comme la Vendée avaient basculé ouvertement contre la Révolution, certaines villes comme Marseille ou Lyon souhaitaient simplement donner une orientation plus modérée à celle-ci.
📌 De tendance « girondine », Lyon avait eu le malheur de s’opposer à la Convention nationale en renversant sa municipalité jacobine le 29 mai et en exécutant l’envoyé de Paris – Joseph Chalier – le 16 juillet 1793.
📌 A l’inverse de Lyon, la Convention Nationale de Paris avait basculé dans le camp « Montagnard » (extrémiste) depuis l’entrée du ‘jacobin’ Robespierre au Comité de salut public le 27 juillet 1793. L’attitude de Lyon avait dès lors été assimilée à une Révolte fédéraliste et l’Armée des Alpes envoyée pour la soumettre.
📌 L’intense bombardement de la ville par le général Kellermann et ses 60 000 hommes finissent fini par faire plier les 12 000 défenseurs de Lyon dirigés par le comte Louis-François de Précy qui parvient à s’échapper juste avant la capitulation ce 9 octobre.
📌 En guise de punition, la ville rebelle est rebaptisée « Ville-affranchie » et la région de Rhône-et-Loire coupée en deux. Dans les mois qui suivent, plusieurs immeubles de la place Louis le grand (Bellecour) sont rasés et 1 800 lyonnais sont guillotinés place des Terreaux ou exécutés au canon et dans la plaine des Brotteaux.
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👂 Le célèbre chant « Les fantassins du Lyonnais » – dit aussi « La Ligue Noire » – écrit en 1793 à l’occasion du siège de Lyon par un chasseur anonyme du bataillon de La Déserte rend hommage à la résistance lyonnaise.
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💬 « Unité, indivisibilité de la République, Liberté, Égalité, Fraternité ou la mort » formule inscrite sur les édifices publics parisiens à partir de juin 1793.
💬 « Le sang du crime féconde le sol de la liberté et affermit sa puissance » Joseph Fouché, en charge de la répression de Lyon avec Collot d’Herbois après la prise de la ville.
© ExploraLyon – Le jeu de piste sur l’Histoire de Lyon
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