« Portrait-robot »
Le 12 juillet 1954, la méthode du portrait-robot introduite par le commissaire Chabot permet d’arrêter un criminel à Lyon. C’est la première fois en Europe que cette méthode est utilisée par la police.
📌 Depuis un an, personne n’arrivait à retrouver le meurtrier d’Eugénie Bertrant, dont le cadavre avait été découvert dans un terrain vague à proximité de l’hippodrome de Lyon…
📌 Une « photo-robot » reconstituant les traits du suspect avait d’abord été diffusée auprès des services de police français et étrangers mais sans succès.
📌 Sa diffusion étendue à la presse huit jours plus tard amènera deux témoins à faire le lien avec les traits d’un commerçant lyonnais qui, interrogé, est alors confondu.
📌 Le commissaire Chabot avait repris l’invention de Roger Dambron récompensée au Concours Lépine de 1952.
📌 Ce dernier avait créé un jeu pour enfants comportant 2 000 morceaux de visages issus de photo portraits des habitants d’Étaples-sur-Mer. Un jeu qui intéressa rapidement divers services dont la préfecture de police de Paris et la police judiciaire de Lille du commissaire Chabot.
📌 Révolutionnaire pour les enquêtes, la photo-robot sera importée aux USA par le FBI en 1968 et progressivement reprise par les polices judiciaires du monde entier.
📌 Les indications fournies par les témoins étant souvent déformées par la peur, le traumatisme ou la fulgurance de l’image, la technique du « portrait-robot » ne permet cependant de résoudre que 5% des enquêtes environ.
📌 Depuis l’arrêt de la Cour de cassation du 25 juin 2014, il est autorisé d’établir un portrait-robot génétique à partir de l’ADN dans le cadre d’une instruction criminelle. Allons-nous vers une nouvelle étape de l’histoire de l’enquête judiciaire ?
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© ExploraLyon – Le jeu de piste sur l’Histoire de Lyon
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