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Blog de l'Histoire de Lyon – 1 novembre 1850

Histoire de Lyon - 1 novembre 1850

Victor Orsel

Le 1er novembre 1850 est décédé à Paris le peintre lyonnais Victor Orsel (né à Oullins le 25 mai 1795).

📌 Il était entré en 1809 à l’École Nationale des Beaux-Arts de Lyon comme élève de Pierre Révoil – fondateur de l’École lyonnaise de peinture – avant de suivre à Rome en 1822 Pierre-Narcisse Guérin – directeur de la villa Médicis.

📌 Le style de Victor Orsel s’inspire du préraphaélisme anglais qui tient la peinture des maîtres italiens du XVe siècle, prédécesseurs de Raphaël, comme le modèle à imiter ; un style très esthétique qui donne la part belle au détail.

📌 Lors de ses huit années passées à la Villa Médicis de Rome, il avait rejoint le ‘mouvement nazaréen’ dont les membres se plaisaient à s’habiller à la manière des personnages bibliques et s’étaient donné pour mission de raviver l’esthétique et la spiritualité dans l’art chrétien.

📌 Parmi ses œuvres visibles à Lyon figurent le tableau de “La Transfiguration” dans l’église Saint-Nizier – et l’ex-voto “La ville de Lyon sauvée du choléra” exposé dans la Basilique Notre Dame de Fourvière.

📌 Au cours de sa carrière, Victor Orsel a enseigné la peinture à plusieurs élèves comme Louis Janmot (1814-1892) ou Gabriel Tyr (1817-1868). Il a consacré les dix-sept dernières années de sa vie à la décoration de l’église Notre-Dame-de-Lorette de Paris au côté d’Alphonse Périn.

📌 Souvent allégoriques, les œuvres d’Orsel témoignent d’une synthèse entre le néoclassicisme tardif, le style troubadour et celui des primitifs italiens. Son approche est marquée par la volonté d’utiliser l’art comme moyen d’enseignement moral et de propagation des idées chrétiennes.
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💬 « Ma manière d’envisager les arts est un appel à toutes les intelligences ; et de même qu’il est nécessaire de se faire comprendre et d’attirer la foule, de même il est nécessaire de satisfaire et même de développer s’il se peut les intelligences les plus élevées […]. Dans la chair, la parole met l’homme au-dessus de l’homme : il fait prédominer chez lui la partie divine, le lien qui le rattache au Créateur ; l’image est la prédication permanente, la prédication qui entre par l’œil au lieu d’entrer par l’intelligence et qui, si elle est d’abord moins vive, a l’avantage d’être perpétuelle. » Victor Orsel
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© ExploraLyon – Le jeu de piste sur l’histoire de Lyon

Histoire de Lyon - 1 novembre 1850
Moïse enfant présenté à Pharaon, Victor Orsel (1830)
Histoire de Lyon - 1 novembre 1850
La ville de Lyon sauvée du choléra, Victor Orsel (1832)
Histoire de Lyon - 1 novembre 1850
Le Bien et le Mal, Victor Orsel (1832)

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